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Warhammer : The Old World, un jeu de rôle narratif Warhammer

Warhammer : The Old World arrive dans l’arène des jeux de rôle pour le monde de Warhammer Fantasy.
Source : Cubicle 7

Warhammer : The Old World arrive dans l’arène des jeux de rôle pour le monde de Warhammer Fantasy. Par l’ère qu’il explore, ainsi que par sa philosophie, il cherche à proposer une nouvelle expérience pour les rôlistes en glissant les mécaniques vers l’accessibilité et la narration.

Si le monde de Warhammer s’est d’abord illustré dans le paysage des wargames, il a aussi gagné de la popularité en tant que jeu de rôle. La gamme des Warhammer Fantasy existe depuis des décennies avec ses succès et ses déboires au fil des éditions. Elle reste ainsi le jeu de rôle de référence pour beaucoup de rôlistes, bien que d’autres aient du mal à y trouver leur compte.

Le cadre : il y a longtemps dans le Grand Duché de Talagaad…

En effet, il n’est pas spécialement considéré comme un jeu facile d’accès ou à prendre en main. Avec Warhammer : The Old World, Cubicle 7 veut proposer une alternative à ce système crunchy et lourd en mécaniques. Cette fois, le jeu abandonne l’aspect simulationniste pour un style narratif, le tout en restant fidèle à l’esprit de Warhammer avec la brutalité du monde et les enjeux d’éléments tels que le chaos.

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Les informations concernant TOW ont commencé à sortir en 2024, ce qui a permis aux créateurs d’expliquer les nuances de cette version et leurs intentions. À commencer par le cadre : The Old Word prend place près de 400 ans avant l’ère de Warhammer Fantasy. Le contexte est alors bien différent, l’Empire des hommes connaît un relatif temps de paix qui pousse les habitants à se concentrer sur les éternels défis du quotidien. Mais dans l’ombre, des conspirations prennent place… Les plus grandes menacent la réalité elle-même.

Warhammer : The Old World est ainsi plus proche d’un thriller. L’échelle se concentre de manière à mettre en avant cette ambiance et ses particularités. Plutôt que de proposer un jeu où tout l’Empire est le terrain de jeu des joueurs, TOW RPG introduit le Grand Duché de Talagaad et la vile du même nom : ce repère de contrebandiers et de bandits en tout genre est aussi le domicile des PJs.

La création d’un PJ dans Warhammer : The Old World, des bases familières, une application innovante

Ces derniers se créent d’une manière classique pour un JDR Warhammer. Le choisir choisit donc l’origine de son personnage et sa situation professionnelle au début de l’aventure. L’ouvrage initial propose une sélection de 6 races possibles telles que Breton, Nain, Haut Elfe. Il détermine ensuite la carrière de son avatar, 30 carrières sont possibles avec, ici aussi, des incontournables dont le Chasseur de Rat. Entre autres paramètres, cette dernière influence aussi ses contacts parmi les 25 disponibles au sein de Talagaad.      

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Tous ces choix n’ont pas qu’un impact esthétique ou narratif. Ici, on retrouve l’ADN WFRP présent au sein de Warhammer : The Old World. Ils déterminent des valeurs numériques comme les Caractéristiques ou les Compétences, informent sur le Lore dont ils ont connaissance et bien plus. Comme son cousin, TOW propose aussi aux joueurs de déterminer aléatoirement ces éléments en échange d’un bonus en points d’expérience au début de l’aventure.

Le Grim Portent complète la création de personnages en connectant les PJ. Il s’agit de l’expérience commune qui les a mis face à une situation de vie ou de mort et qui marque le début de leurs aventures ensemble. Son rôle est aussi de donner le ton pour le reste de la campagne en posant aussi les bases de celle-ci.

Le moteur de Warhammer : The Old World, abstraction VS simulation

En plus de son cadre temporel dans le lore, Warhammer : The Old World se démarque aussi des Warhammer Fantasy par la mécanique du jeu. Ces dernières utilisent un système simulationniste basé sur le d100. Ce nouveau jeu emploie plutôt un moteur qui tourne sur un dice pool de d10, plus proche de ce que l’on a avec le système Storyteller.

Ainsi, lorsque la situation l’exige, le joueur vérifie d’abord la Caractéristique qui est testée. Il prend ce nombre de dés et les jette. Il compare ensuite les nombres affichés avec la Compétence pertinente parmi les deux possibles pour chaque Caractéristique. Les dés avec une valeur égale ou supérieure à ce score comptent comme une réussite : il faut au moins une réussite pour accomplir une action avec succès.

Les Talents et l’Équipement d’un personnage peuvent aussi influencer ce jet en octroyant des bonus. Il ne s’agit pas seulement de +1 à un score quand la situation le permet, mais aussi d’autres effets plus spécifiques comme de faire tomber les ennemis affectés par l’attaque, par exemple. Ces Talents dans Warhammer : The Old World ne viennent plus de la Carrière, mais de l’Origine, ils s’achètent contre de l’EXP. Le Chaos se gère via la narration.

Les Points d’Expérience permettent aussi de faire monter les Caractéristiques d’un PJ entre les sessions. Généralement, un PJ gagne 1 Point d’EXP à la fin de chaque session et faire monter une Caractéristique coûte un prix égal à la nouvelle valeur. Les Compétences, le Lore et les Talents demandent que le PJ prenne le temps de les apprendre, un peu comme le font les jeux de la vieille école. L’équipement, les capitaux des PJ suivent aussi une version abstraite de leur règle.

Des failles assumées ?

Warhammer : The Old World tient donc ses promesses d’être un système plus accessible mécaniquement que les jeux Warhammer Fantasy traditionnels, cependant, il sacrifie aussi une partie de leurs forces initiales.  

Warhammer : The Old World

Par exemple, dans WFRP, la réussite d’une action entreprise par les personnages des joueurs est présentée sous la forme d’un pourcentage sur sa fiche. C’est le principe du d100. Ici, si le système est plus souple, il est moins évident de déterminer les chances de réussite d’une action. Heureusement qu’elles tendent à être plus élevées. De même pour la structure à deux Compétences par Caractéristique : peu de place pour le homebrew sans en briser l’équilibre.

Mais ce n’est pas plus mal qu’ils demeurent différents. En effet, TWO complète bien son rôle de jeu alternatif qui n’empiétera pas sur le développement de Warhammer Fantasy qui continuera en parallèle. Warhammer : The Old World est sorti sur mi-juin 2025 avec un livret de meneur et un manuel de joueur en Anglais.

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