Le JDR Opus Anima arrive en France, avec son système et son monde atypique. Grotesque, steampunk, il prend place dans un monde brisé inspiré du gothique victorien, de l’impérialisme germanique et de l’imaginaire de Tim Burton.
Dans un paysage de jeux de rôle marqués par certains codes et repères très présents, d’autres jeux se démarquent par leur personnalité. C’est le cas pour ce titre que le Studio Deadcrows va introduire en France grâce à sa dernière campagne de financement participatif.
L’univers d’Opus Anima : « un JDR D’horreur grotesque »
Ce JDR, c’est Opus Anima. Défini comme un jeu de rôle d’horreur grotesque, son monde mélange les sociétés victoriennes et germaniques avec une technologie rétrofuturiste basée sur la vapeur. Le contraste contribue à la personnalité de son monde. Ainsi, l’austérité de l’étiquette victorienne côtoie les maisons closes colorées et les autres lieux dédiés à la décadence.
Ce monde s’appelle Kurip-Alep et 197 ans auparavant, la planète a éclaté en fragments, les plaques. Ces derniers sont devenus en quelque sorte leur petite planète à part. Et certaines forment à présent un empire, Falianskoog, par des connexions faites d’échafaudages d’acier. La ville universitaire de Baiyat-Sophia au sein de cet empire sert de cadre principal à Opus Anima.
Les joueurs y incarnent des Sans Âmes ou Maatas. Ils ne doivent leur salut qu’à l’intervention d’un Intemporel et au prix d’une Tare. Opus Anima, c’est donc surtout un JDR où les PJ apprennent à vivre dans ces conditions. Ils développent ainsi leur Voie et transforment cette Tare en une source de pouvoirs.
Les mécaniques du système de Fragments
Durant la création de son personnage, le joueur décide d’abord de l’espèce de son PJ et de sa Tare. Il a 7 attributs, qui représentent ses aptitudes naturelles, et des compétences qu’il a acquises au cours de sa vie. L’espèce, certains attributs et une partie des compétences influencent des caractéristiques liées.
Mécaniquement, Opus Anima ne repose pas sur les dés comme beaucoup de JDR. En effet, la résolution peut se faire aussi bien avec un d4, un d6, un d20, voire des billes ou des jetons dans un sac ou un paquet de cartes. Les créateurs appellent cela un système à base de fragments (F). Le joueur et le meneur s’entendent d’abord sur ce qui constitue une réussite et un échec. Chacun doit avoir 50 % de chance.
Le pair et l’impair pour les dés, la couleur d’une carte ou d’un jeton, par exemple. Ensuite, en fonction de l’action, le meneur et le joueur déterminent quel attribut et quelle compétence sont mis en jeu au vu de l’action. La somme de leur valeur est égale au nombre de Fragments. C’est le nombre de dés à jeter, de cartes à tirer. Il est comparé au seuil de réussite qui correspond au niveau de difficulté. Ainsi, si le nombre de réussites est égal ou supérieur au seuil de réussite, l’action est un succès.
Le système et l’univers ont leur subtilité dont une partie est introduite dans le kit de découverte. Le PDF de ce kit pour Opus Anima est gratuit. La version physique sera offerte en cadeau à ceux qui participeront au financement de ce JDR dans les premières 72 h. À peine lancé, il a déjà dépassé son seuil initial.