En parallèle à son nouveau jeu Digimon Story Time Stranger, la licence de monstre digital inaugure l’épisode 1 de la série Digimon Beatbreak. Il remplit à merveille son rôle d’épisode introductif en présentant les bases d’un monde qui promet d’être intéressant.
Après la fin de Digimon Ghost Game en 2023, la franchise n’avait plus eu de série anime. Après un court silence, Toei et Bandai ont ensuite annoncé qu’une nouvelle production arriverait sur les écrans à partir de la fin de septembre 2025 : Digimon Beatbreak. Qu’ai-je pensé de cette nouvelle entrée?
Digimon Beatbreak épisode 1 : de la lumière d’un futur technologiquement avancé …
L’épisode 1 de Digimon Beatbreak m’avait à la fois intrigué et un peu perdu dans ses premières minutes. Après un préambule qui a posé les bases du monde avec la présentation des Sapotama, une invention essentielle et révolutionnaire dans un futur proche, il enchaîne immédiatement sur une scène d’action impliquant des Digimon et leurs Tamers. Dès les premières, on comprend le rapport de la digivolution et de l’e-Pulse. Les créatures se transforment en des versions plus puissantes grâce à cette dernière.
Dans ce début d’épisode, on suit Rina et son Pristimon, Makoto et son Chiropmon ainsi que Kyo et son Murasamemon. Ils sont des Cleaners qui appartiennent à Glowing Dawn, un groupe qui me rappelle beaucoup les Hudies de Digimon Story Cyber Sleuth : Hacker’s Memory. D’ailleurs, je trouve que Kyo et Ryuji dégagent une énergie similaire : un indice sur les événements à venir ?
Notre protagoniste quant à lui ne fait finalement qu’une entrée tardive dans cet épisode 1 de Digimon Beatbreak. En effet, il faut attendre le tiers de celui-ci pour rencontrer Tomoro Tenma dont l’amour pour la batterie renforce le thème des « beats ». Il est présent dans le titre, l’opening, mais aussi le visuel de la série. Cette partie de l’épisode est personnellement celle qui m’a le plus intriguée.
… aux ténèbres suggérés du cyberpunk
On savait du synopsis que Beatbreak se déroulait dans le futur de 2050. Et on en apprend un peu plus durant cette séquence : le monde semble avoir traversé un cataclysme qui a noyé une partie de la ville, où notre protagoniste habite toujours. La technologie a fait un bon en avant et le compagnon indispensable de tous s’appelle le Sapotama.
Cet œuf virtuel fait à la fois office d’assistant personnel, ainsi que de pièce d’identité, d’outil de communication et de moyen de paiement. Un objet pratique sur le papier, mais qui a aussi énormément d’implication sur la vie. Il contrôle certains aspects du quotidien de son possesseur, comme son régime, et son disfonctionnement peut avoir des conséquences graves comme la perte de l’accès à des bâtiments publiques.
Digimon Beatbreak expose ainsi progressivement avec cet épisode 1 que son monde a quelques élans de cyberpunk. Une hiérarchie sociale est subtilement suggérée. D’ailleurs, le reste de l’épisode prend aussi vite des tours plus obscurs avec les décès, au moins supposés, d’une fille que Tomoro avait rencontrés plus tôt ainsi que de son frère. Un sursaut d’espoir conclut toutefois l’épisode avec la première coopération de Tomoro et son partenaire : Gekkomon.
Que dire sinon que ce premier épisode m’a vite absorbé. Ses points forts pour moi sont l’action et la présentation, bien du Toei post Wano de One Piece, ainsi que l’opening et l’ending. La présentation du monde me laisse encore un peu sur ma faim, mais il est sûr qu’on en apprendra plus à l’avenir. Seul bémol, purement subjectif, le design des nouvelles créatures, peut-être un peut trop Appmon à mon goût, mais on verra avec la suite! À découvrir dès maintenant sur Crunchyroll et Hulu!
