Avec la résolution du mystère de Roseville Beach, prenons le temps de faire un bilan sur le système du jeu.
La soirée s’annonçait bien au Red Doors. Bette avait pris son poste malgré une vilaine coupure au bras et la salle était remplie de visages qui lui étaient à présent familiers. D’autant plus que la vie semblait revenir à la normale.
Épilogue : la fin du cauchemar
En effet, dans la journée, l’hôpital du comté avait appelé Olga pour la prévenir de la soudaine amélioration de l’état de Brenda. Elle y vola dans l’instant et croisa Vivian qui elle-même apportait un petit-déjeuner à Dana.
L’officier Hernandez, confus, mais soulagé d’être débarrassé de cette affaire dandinait hors de la chambre. Lui aussi avait reçu un bilan, de ses collègues à Roseville Beach. Apparemment, toutes les disparues étaient revenues aux alentours de l’aube, au Golden Horizon. Et c’est Jack Willis qui les avait découvertes, « endormies paisiblement sur les transats » un peu avant de prendre son poste.
Cette nuit même, Olga emmenait Brenda au Red Door of Heaven. Bette Romanovich servait client sur client dont Vivian, Dana et leurs amies. Brenda remarqua soudain la cliente qui était à côté d’elle : une très grande femme dans une robe dans laquelle elle flottait. La jeune femme n’arrivait pas à se souvenir où elle l’avait vue… Mais avant que ses souvenirs ne reviennent, Bette avait apporté un cocktail à la nouvelle arrivée. Un « Red Door ».
Bette se rappelait en avoir reçu un aussi à son premier soir à RB… « Une manière de dire bienvenue, que le passé était laissé dehors, aux portes de la ville » lui avait-on dit. Les autres faisaient un bilan des derniers événements de Roseville Beach, mais Brenda les ignorait. Prenant son propre verre, elle trinqua avec la nouvelle venue.
Un verre de Red Door
Seul Bette connaissait son histoire fantastique. Loin auparavant, par delà l’océan, la croyance des hommes avait donné naissance à la créature qui se faisait à présent appeler Jenny. Et ils la craignaient, l’accusant d’amener les marins à leur perte par son chant, ce qu’elle a peut-être réellement fait…
Discrètement, Bette s’était servi un verre du même breuvage. Drake lui adressait un regard complice par-dessus ses lunettes de soleil. En effet, il se rappelait qu’elle n’avait pas touché à celui qu’il lui avait offert quelques mois auparavant. Le videur en avait été un peu vexé. « Proshchaniye Krysa »…
« Ooh, baby, do you know what that’s worth? / Ooh, Heaven is a place on Earth / They say in Heaven, love comes first / We’ll make Heaven a place on Earth / Ooh, Heaven is a place on Earth »
Bilan : Moonlight on Roseville Beach, un jeu purement narratif ?
Et ainsi s’achève ce let’s play. Que peut-on dire comme bilan sur le système de Moonlight on Roseville Beach ? Ses mécaniques sont simples, faciles à maîtriser et fonctionnent parfaitement pour jouer en solitaire. Cependant, elles ne font pas nécessairement un jeu tendu.
En effet, Bette avait tant de dés de par ses caractéristiques qu’elle n’avait que peu de risque d’échouer ou de se blesser. Du moment que l’action était en cohérence avec ses compétences, bien sûr. Peut-être qu’avec un personnage moins « adaptée » ou volatile (notre protagoniste était une ex-espionne compétente après tout !), les choses auraient été plus difficiles ?
Pour finir, mon coup de cœur va aux accessoires d’Horrifique. L’horloge, bien sûr, mais surtout les oracles qui vont avoir une place dans mes parties de JDR d’horreur. Peut-être même dès le prochain Let’s Play ?