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Fabula Ultima, quand le JRPG rencontre le JDR

Des personnages de Fabula Ultima

Fabula Ultima arrive bientôt en version française ! Une nouvelle qui va ravir les fans des jeux vidéo RPG old school venus du Pays du Soleil Levant.

Bien que les jeux de rôles soient nés aux États-Unis dans les années 70, ils ont voyagé au-delà des océans. Un saut outre Pacifique les a amenés au pays du Soleil Levant. Là, les créateurs les ont appropriés avant de donner naissance à un genre à part, principalement sur console : le Japanese Role Playing Game ou JRPG.

Aux origines de Fabula Ultima

Bien que plus vieux donc, c’est surtout dans les années 90 qu’ils ont commencé à gagner en popularité en Occident. C’est l’époque de grands noms comme Phantasy Star, Dragon Quest et surtout de la référence du genre : Final Fantasy.

Fabula Ultima adopte la magie de ces mondes sous le format JDR papier. Une création d’Emanuele Galletto et Need Games, elle a gagné un prix de « Gioco di ruolo dell’anno » en 2022. Une version française a rapidement trouvé un public pour son financement participatif sur Game On Tabletop durant la fin d’année 2022.

… À son succès mondial

Le palmarès de la gamme ne s’est pas arrêté là puisqu’il arrive aussi à l’internationale. Une consécration qui arrive dès l’année suivante dans ce qu’on peut considérer comme l’équivalent des Oscars du jeu de rôle.

En effet, ce JDR parvient à être nominer jusqu’à l’une des plus, sinon LA plus, prestigieuse des honneurs dans le monde des jeux de rôle. Ainsi, il remporte deux prix aux ENNIES 2023 et pas des moindre. Fabula Ultima gagne à la fois le titre de produit et celui de jeu de l’année! Et il est en bonne voie pour remporter aussi le Grog d’or, étant donné qu’il est le coup de cœur de mars 2024. Un succès que l’auteur et l’éditeur ne vont pas ignoré puisqu’ils vont développer la gamme à travers des extensions.

La première est sortie courant 2023 et avait pour titre Fabula Ultima Atlas : High Fantasy. Ce pavé de 200 pages développe le contenu de base en proposant non seulement de nouveaux lieux inspirés de la high fantasy, comme on l’attend d’un atlas, mais aussi des classes, des règles optionnelles ou encore des équipements inédits. Ensemble, ils offrent d’autant plus de liberté aux joueurs dans la création de leurs avatars pour faire face à toujours plus de défis.

Un JRPG papier

Les mondes de Fabula Ultima

D’abord, conscient de la richesse du genre des JRPG, le jeu propose aux rôlistes (meneur et joueurs) de décider du style d’univers qu’ils aimeraient reproduire. Trois options sont disponibles. Il faut dire qu’entre le Valeria médiéval en guerre d’un Tactics Ogre et les métaphores sociales modernes d’un Shin Megami Tensei ou même la collection de créatures d’un Pokémon, la fourchette est large.

Fabula Ultima veut aussi pouvoir respecter la nature invraisemblable des personnages de JRPG. Ainsi, les joueurs peuvent librement créer leurs avatars en combinant les classes plus ou moins classiques à leur disposition. Roleplayer hardcore ou Min-Maxer convaincu, vous en aurez pour votre argent.

L’histoire n’est pas non en reste. C’est d’ailleurs l’un des éléments les plus marquants des JRPGS. Hormis les éléments dramatiques et les méchants charismatiques, Fabula Ultima repose aussi sur les relations entre les personnages joueurs. Ces liens fonctionnent presque comme ceux dans les derniers volets de la série des Persona.

Jouer comme la manette en main

En dehors des moments cinématiques où le meneur peut imposer aux joueurs d’être spectateurs (à utiliser avec sagesse tout de même), le gameplay est simple et fluide. Chaque personnage est défini par quatre caractéristiques : Dextérité, Intuition, Puissance et Volonté.

La valeur d’une caractéristique détermine le dé utilisé pour les jets (d6, d8, d10 ou d12) et les statistiques passives comme les points de vie. Au fur et à mesure des épreuves, les personnages gagnent en expérience. Avec l’Exp, les niveaux viennent qui eux-mêmes permettent de faire évoluer les PJ.

YouTube video

 Dans la forme, les previews disponibles de Fabula Ultima donnent le ton. Le scénario initiatique « Press Start » est téléchargeable gratuitement pour le découvrir. Les illustrations colorées sont reminiscentes des JRPG techno-fantasy où des éléments médiévaux côtoient de la sci-fi rétro futuriste.

Les extensions de Fabula Ultima : les Cartes de Fantasy

Conscient de ses racines dans le JRPG et leur richesse, Fabula Ultima propose trois types d’univers aux rôlistes. Ainsi, le livret de base sert aussi d’introduction aux genres de la High Fantasy, de la Techno Fantasy et de la Natural Fantasy qui se différencient à travers leurs thèmes, mais aussi leur esthétique. Une méthode que l’on trouve dans d’autres jeux dont Daggerheart, sorti l’année suivante.  

Toutefois, comparé au jeu de Critical Role, le manuel de base n’a pas la place pour proposer les détails, notamment mécaniques, de chacun de ces cadres. Son système nettement plus crunchy que les 2d12 narratifs nécessite plus de pages pour les développer. D’où les trois ouvrages, les Atlas de Fantasy.

Chaque Atlas de Fantasy de Fabula Ultima prend le temps de présenter son genre, ses thèmes avec des lieux emblématiques ainsi que des exemples de jeux à l’ambiance similaire. Sur le plan mécanique, ceci se traduit par 4 nouvelles classes appropriées et une mécanique unique à chaque genre. Ainsi, High Fantasy propose la création d’armes, Natural Fantasy des règles et des activités de camp et la Techno Fantasy des équipements cybernétiques et véhicules.

En France, le jeu de base et une de ces extensions est déjà disponibles, l’Atlas de High Fantasy. Celui de la Techno Fantasy est en précommande chez GameOnTableTop jusqu’à la fin du mois de juin 2025 : la traduction est déjà terminée, les contributeurs recevront le PDF en juillet. Il ne faudra pas attendre longtemps avant l’arrivée du troisième livre.    

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