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Le Min-Maxer, un joueur mal aimé

Min-maxer

Le Min-Maxer est un des différents types de joueurs que l’on peut croiser dans les parties de jeux de rôle. Il n’est sont pas souvent le plus apprécié, mais le méritent-il vraiment ?

Dans le domaine des TTRPG qui sont des jeux très malléables, il existe diverses manières de jouer. Il n’existe pas de typographie définitive des philosophies de jeu, mais le Minmaxing est une des plus connues.

Qu’est-ce qu’un Min-Maxer ?

Le Min-maxer pratique le minmaxing. C’est une approche très mathématique et pragmatique du JDR. En effet, elle consiste à statistiquement favoriser un aspect du PJ en échange d’un autre. Il s’agit donc d’une forme d’optimisation qui admet des faiblesses, parfois très nettes, en contrepartie des bonus.

En conséquence de sa manière de créer son PJ, ce joueur dispose d’un avatar très spécialisé. En théorie, et en fonction du système de jeu, ce dernier devrait surpasser la majorité des individus dans son champ d’expertise. Celui-ci peut toutefois être plus ou moins limité.

Minmaxing, force et faiblesses

Les avantages…

En conséquence, ils peuvent se révéler très utiles à une équipe face aux défis qu’ils croisent au cours de leurs aventures. Quant à leurs failles, il est accompagné d’une équipe dont au moins un membre peut les compenser.

Par extension, et du moins en théorie, une équipe de Min-maxer constitue la meilleure composition pour assurer la réussite d’un groupe d’aventuriers. D’autant plus que le fait que les PJ empiètent peu ou pas sur leurs aptitudes constitue un avantage pour le meneur. Il peut en effet préparer une variété d’épreuves et être sûr que chaque PJ a son heure de gloire sans risquer de voir éclater un conflit pour les feux des projecteurs.

… et les soucis du Min-Maxer

D’abord, sa force elle-même peut devenir un problème. C’est-à-dire qu’étant optimisé, surtout en début de partie, le personnage du Min-Maxer peut complètement éclipser ceux des autres joueurs. C’est une possible source de frustration, car chacun est là pour s’amuser et être le spectateur tandis qu’un seul joue le héros n’est pas idéal.

Ensuite, le Min-Maxer tend à oublier qu’il est avant tout là pour un JDR. Ne pas du tout s’investir dans le RP pour se perdre dans les statistiques est un reproche qui leur est faite. Leurs décisions limitées et fixées sur l’optimisation peuvent nuire à l’immersion des autres joueurs.               

Quelques solutions 

Ce n’est pas irrémédiable avec un peu de discussion à la table. Le Min-Maxer doit faire preuve d’un peu de retenu et inscrire ses choix dans son RP. Cela implique aussi de laisser les autres profiter de leur heure de gloire !

Pour ne pas déséquilibrer les rencontres, le meneur de jeu peut faire preuve d’ingéniosité. De temps en temps, il peut le soumettre à un challenge à part adapté à son niveau de puissance. Ou encore, et c’est pourquoi le Min-Maxer n’est pas un Grosbill, profiter de ses faiblesses. Il les a minimisés, certes, mais pas annulés.

Certains jeux possèdent aussi des mécaniques contre le minmaxing. Les anciens JDR ou encore certains titres OSR retirent la possibilité de décider de la répartition des statistiques au profit d’un jet de dé. Le Min-maxer peut ainsi apprendre à faire au mieux avec ce que les dés lui ont attribué.

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