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Moonlight on Roseville Beach: Prologue

Prologue de Moonlgiht on Roseville Beach

Avec la protagoniste créée, nous passons au prologue de Moonlight on Roseville Beach. Il pose les fondations du scénario.

Maintenant que Bette Romanovich est prête, il faut la lier à l’histoire, « Sweet On Jenny ». Suivant le principe de l’horloge de l’horreur d’Horrifique, ceci commence par une introduction qui va mener le(s) PJ(s) au cœur de l’énigme. 

Le mystère « Sweet on Jenny »

Ces premiers paragraphes viennent du livret de Moonlight on Roseville Beach et introduisent le prologue.

Plusieurs femmes ont disparu de Roseville Beach au cours de la semaine dernière. Il n’y a pas de lien apparent entre elles, sauf qu’elles sont toutes saphiques (et partagent donc beaucoup d’ex-partenaires). Quelques affiches ont été placardées et les gens surveillent les uns les autres. Personne n’a remarqué d’activité suspecte, et aucune demande de rançon n’a été reçue.

Brenda Dean (elle), une visiteuse de Roseville Beach, a récemment été sauvée de la noyade au bord de la mer. Elle reste délirante à l’hôpital du comté de Mainelin. La seule chose qu’elle a dite est qu’elle veut « rejoindre les autres ».

Prologue : un beau jour à Roseville Beach

C’était un jour d’été comme les autres pour Bette. Tout du moins, comme toutes ces journées depuis son arrivée à Roseville Beach. « R.B. » disent les locaux. Entre la plage et le bungalow le jour, puis le bar la nuit, elle s’était fait une nouvelle routine, loin du tumulte de l’Incident. Bette rechignait à y penser…

Le prologue, c’est aussi l’occasion de développer la PJ avant son arrivée à Roseville Beach pour prendre ses marques pour le RP. Aussi, dans le cas de Bette, ça ramène à explorer son passé et sa personnalité.

Si seulement l’oncle Burt savait mieux choisir ses amis, rien de tout ceci ne serait arrivé. Pas de scandale, une victoire déterminante aux élections, et elle, Bette Romanovich, dans les hautes sphères de l’état ! Elle tira une grande bouffée de son cigare… Ce qui était son projet d’avenir n’était désormais plus qu’un rêve.  

« Betty ! » De sa voix aiguë, Olga venait de la tirer de ses pensées. Olga Powell… 25 ans, bavarde comme une pie, petite comme une caille et malheureuse comme un oiseau en cage. Tout du moins, voilà l’impression qu’elle donnait à sa coloc et Bette n’avait jamais su pourquoi une telle personne était venue à Roseville Beach.

Elle ne lui demanderait pas, on ne posait pas ce genre de question à RB. « Dans le journal ! Il est arrivé quelque chose à Brenda ! » Elle lui tendait le quotidien que venait de leur apporter Big Joe. Le concierge venait toujours avec un exemplaire du Roseville Herald et les courses.

La description d’Olga Powell avait été générée sans tables aléatoires. En effet, ce prologue de Moonlight on Roseville Beach s’est fait sans réel outil, avec surtout l’inspiration qui me venait pour la scène. En quelque sorte, il s’agissait d’une improvisation complète.

Une mystérieuse suite de disparitions…

Bette parcourait des yeux un article entre une annonce pour la prochaine soirée 80’s au Red Door et des publicités diverses. Celui-ci présentait l’habituel excès d’enthousiasme de la rubrique chien écrasé. En plusieurs lignes, l’auteur racontait que les garde-côtes auraient secouru une jeune fille, 19 ans, alors qu’elle avait failli se noyer aux abords de la plage Golden Horizon. Cependant, son pronostic vital n’est pas engagé. Ainsi, la police et les médecins appellent ses proches à consulter les autorités locales.

Par-dessus le journal, Bette voyait percher le regard de perruche d’Olga. Il était impossible qu’elle laisse sa chère amie qui était venue spécialement la voir dans cet état. Et Bette allait l’accompagner à l’hôpital.

Néanmoins, l’instinct de l’ancien bras droit du « Rat », Burt « Krysa » Romanovich, n’était pas tranquille. En effet, sur la même double page, que ce soit en grand article, en filet ou simplement sous la forme d’une annonce avec photo, elle avait remarqué le nombre anormalement élevé de disparitions de jeunes filles dans les environs de la Golden Horizon… Une coïncidence ? Bette en doutait. De ce fait, elle espérait avoir tort.

Cette dernière remarque prend la place de l’événement anormal qui a lieu à la fin de l’introduction d’Horrifique. Et ainsi s’achève le prologue de Moonlight on Roseville Beach. La prochaine fois, Bette et Olga arrivent à l’hôpital et feront face au lot de soucis des habitants de la petite ville… 

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