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Royaumes oubliés, un grand domaine de fantasy

Une carte des Royaumes Oubliés

Les Royaumes Oubliés sont le décor le plus développé dans les livres de Donjons & Dragons. Histoire, géographie, cultures… Il s’agit d’un univers à explorer par les joueurs à une table de jeu de rôle.

L’un des éléments de la littérature de fantasy qui fascine et emporte les lecteurs et surtout les rôlistes est l’univers. En plusieurs décennies, les Forgotten Realms se sont développés au fur et à mesure des ouvrages, des auteurs et des nouvelles éditions du JDR.

Les origines des Royaumes Oubliés

Les Royaumes Oubliés sont un des univers de fantasy créé par Ed Greenwood. À l’origine, inspiré par la littérature de fantasy, il les avait créés à partir de 1967 pour ses histoires personnelles. En conséquence, Ed Greenwood a inventé l’univers avant que Gygax crée le JDR, mais il y transpose ses campagnes quand il devient maître de jeu.

Les premiers liens entre les Royaumes et Donjons & Dragons est dans Dragon, le magazine de TSR. Ce monde est développé au fil de publications, à commencer par le Forgotten Realms Setting en 1987 pour la nouvelle édition, Advanced Dungeons & Dragons. Greenwood prend exemple sur la High Fantasy où aventures épiques et magies sont au cœur des histoires.

D’abord univers du JDR donc, Greenwood lui-même s’en servait pour ses parties, il est par la suite devenu le décor d’autres productions médiatiques. Parmi ceux-ci, il y a des nombreux romans, de la bande dessinée, des jeux vidéo et à présent des films. Cette variété de support conduit à la complexification croissante des Royaumes Oubliés.  

Le monde des Royaumes Oubliés

En effet, les Royaumes Oubliés sont un monde de fantasy des plus détaillés, avec des milliers d’années d’histoire, de géographie, de variété de cultures et des personnages marquants. Cet univers s’inscrit notamment dans le style médiéval fantastique classique, mais est aussi très diversifié.

Une géographie très variée

Toute cette variété se retrouve sur la planète nommée Abeir-Toril ou Toril. Les aventures se déroulent surtout sur le continent de Faerûn. Le paysage du continent compte différentes régions, des villes, des villages, des forêts, des rivières, des montagnes, tout ce qu’il faut dans un monde ainsi que des portails pouvant mener à d’autres plans d’existence.

Pour donner une idée de la richesse des Royaumes Oubliées, rien que sur le continent de Faerûn, les territoires géographiques comptent différentes régions. Le plus célèbre est la Côte des Épées (Swordcoast) où les villes de Waterdeep, de la Porte de Baldur ou encore de Neverwinter se trouvent. Chacune de celles-ci sont mise en avant dans leur extension et leur jeu vidéo.

Au Nord de cette côte, les terres glaciales du Valbise s’étendent. Elles sont célèbres grâce aux romans de R.A. Salvatore. En contraste de celle-ci, la région du Sud, le Chult est tropical avec des ruines de royaumes disparus. Dans les océans autour du continent, des groupes occupent les îles. Certaines se trouvent aussi dans le ciel.

Il existe aussi en effet d’autres continents à part Faerûn. Ils n’ont pas la même popularité, mais partagent des relations avec le continent principal. Il s’agit de Kara-Tur, le continent oriental, Maztica, le contient occidental, et Zakhara, le continent du sud.

Les différentes cités ont leurs particularités propres. Des îles des pirates comme Nelanthères aux cités marchandes du Turmish, des contrées humaines, elfes, halfelines, genasis, les territoires nomades ou la magocratie de Thay se côtoient. Enfin, sous le continent se trouve le réseau souterrain de l’Outreterre (Underdark) des drows, des duergars, d’où vient Drizzt.

La longue histoire des Royaumes Oubliés

L’histoire de tous ces territoires est toute aussi riche et détaillée avec des évènements longs et d’autres moments marquants. En près de 40 millénaires, des divinités ont agit, des races et des civilisations sont apparus, ont combattu et ont disparu, parfois, suite à des épidémies comme celle de la Magepeste.

Les civilisations n’ont pas toujours le même âge. Des vieux empires comme Chessenta existent avec d’autres, plus jeunes, ou renaissent de leurs cendres comme Luiren. Les évènements inattendus et les crises tout au long de ces milliers d’années des Royaumes Oubliés servent aussi à expliquer les évolutions du système à chaque édition. 

Les Royaumes Oubliés sont aussi peuplés d’une grande variété de races, ceux mentionnés plus haut, mais aussi d’autres, plus ou moins cruels ou rares comme des gobelins, des trolls, des géants, des flagelleurs mentaux et bien d’autres encore qui ne viennent pas nécessairement de ce monde.

Le monde au-delà des Royaumes

Dans d’autres plans matériels, d’autres lieux existent en dehors des Royaumes Oubliés. Les aasimar et les tiffelins sont des habitants de ceux-ci, mais naissent de l’union des habitants de Faerûn et d’autres plans. Des demi-plans, comme celui de l’effroi a leurs propres contrées comme Ravenloft. 

Plus récemment, les royaumes Oubliés ont fait leur apparition dans un autre média de Wizards of the Coast, Magic : The Gathering. Le jeu de cartes a reçu une extension qui mêle l’esprit de dungeon crawling de DnD et emploie des personnages comme Tiamat ou encore et toujours Drizzt Do’Urden.

Les extensions et les ouvrages divers sont les moyens par lesquels les créateurs développent le monde des Royaumes Oubliés. Ainsi, des cartes existent depuis la première édition et leur utilisation comme décors dans D & D, ceci permet d’ailleurs d’observer les évolutions du monde à travers les éditions du jeu.  

Ainsi, les Royaumes Oubliés sont un univers littéraire riche et complexe, avec une longue histoire de développement. Les civilisations de Faerûn et au-delà s’inspirent de celles du monde réel, un point qui enrichit le tout, mais que Greenwood voudrait changer.

À titre d’exemple, si les territoires principaux sont inspirés de l’Europe médiévale, d’autres reprennent des éléments du monde arabe des Milles et Une Nuit. Parmi les autres continents, l’un est inspiré de l’Asie et l’autre de l’Amérique Précolombienne. Il y a donc des éléments pour l’exploration, les combats, les aventures, les intrigues politiques ou encore les guerres.

 Malgré sa popularité et toute cette richesse cependant, les Royaumes Oubliés ne sont pas indispensables aux parties de JDR. En fait, même pour Donjons & Dragons, ils peuvent éviter. Les tables peuvent inventer leurs propres univers, ou reprendre d’autres de leurs pays fictifs favoris.

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