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Dragonbane JDR, le retour du dragon

Couverture de Dragonbane

Dragonbane, le premier JDR suédois revient bientôt. Ce classique oublié revient des limbes de l’oubli, et peut-être pour le devant de la scène internationale des rôlistes.

Les années 80 sont les années d’or du jeu de rôle. Dans le sillage du grand papa au dragon rouge, de nouveaux systèmes embarquent les tables pour de nouvelles aventures. La fantasy médiéval en est le principal genre et l’Europe n’est pas en reste face au Pays à la Bannière Étoilée.

Dragonbane, plus qu’un jeu, Drakar från Norden

Dragonbane, ou Drakar och Demoner, en a été l’illustration parfaite. Ce jeu a été « le premier et le plus grand » TTRPG scandinave. Il a été créé en 1982, d’abord en tant qu’une adaptation d’un jeu de rôle de Chaosium (CoC), Magic World, avant de prendre son envol. Des douzaines d’éditions sortent en Suèdes et font évoluer le jeu.

C’est Free League, figure de proue actuelle du jeu de rôle scandinave, qui a décidé de relancer le jeu quarantenaire. Et cette fois, Drakar och Demoner ne sera plus seulement réservé au public suédois. Ainsi, il sortira en pas moins de sept langues européennes différentes.

Ils ont donc annoncé que les traductions en Allemand, Français, Italien, Espagnols, Norvégiens et Danois sont en cours chez différents studios. En  parallèle, Free League a mis en ligne une version PDF démo gratuitement (en Anglais ou Suédois).

Avant-goût de la prise en main

Il contient l’essentiel du système, bien qu’encore sous une forme non définitive. Plutôt que son système Year Zero Engine (Alien RPG, Tales From The Loop…), Dragonbane a un système de d20.  Le but est d’être un jeu facile à prendre en main, ne nécessitant pas trop de préparations pour vivre des aventures épiques. 

Un système que certains critiques qualifient d’à mi-chemin entre D&D 5e et l’Œil Noir. Les personnages font un unique jet de dé et doivent faire moins que leur statistique. Pour apporter du piment à ce système, un 20 est un Démon, un échec garanti et critique. En opposition, le 01 est une réussite critique, appelé un Dragon. Le nom suédois se traduit d’ailleurs par Dragon ou Démon.  

Le jeu n’innove pas vraiment, mais apporte des bases solides qui font sa spécificité. Les initiatives reposent par exemple sur un tirage de cartes. Le plus petit nombre va en premier. Alternativement, un jet peu tout aussi bien faire l’affaire. Le système de boon/bane, quant à lui, est un système de jet à avantage ou désavantage.

En plus d’un système de point de vie, Dragonbane inclut un système de willpower points. Il est similaire aux points de magie (MP) des jeux vidéo. En cas d’un Dragon (un 1) au jet pour lancer le sort, le personnage peut choisir une liste d’effets bonus à appliquer. Trois options sont dans cette démo : doubler les dégâts, ne pas dépenser de WP ou lancer un deuxième sort avec un désavantage.

Facile, accessible aux novices, Dragonbane semble bien partie pour conquérir les tables comme il y a 40 ans. Cette démo étant encore très approximative, il faut attendre la sortie finale en Août 2023 pour vraiment se faire un avis. En attendant, les précommandes sont déjà ouvertes sur le site de l’éditeur.

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