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Les premières impressions sur le jeu de rôle Daggerheart…

Daggerheart, le jeu de rôle fantasy de Critical Role a officiellement fait son entrée sur le marché ce mois de mai.
Source : Darrington Press

Daggerheart, le jeu de rôle fantasy de Critical Role a officiellement fait son entrée sur le marché ce mois de mai. Les rôlistes s’expriment sur ce titre qui plaît, qui intrigue et qui divise parfois.

Après quelques années de développement qui ont suivi son annonce, le nouveau de JDR de l’équipe de Critical Role est disponible. Le paysage du hobby et la notoriété de l’équipe faisaient que les rôlistes l’attendaient avec impatience… Et une part d’appréhension.

La fin du mythe « DnD Killer »

Depuis le 20 mai, Daggerheart est entre les mains de ceux à qui Darrington Press a envoyé son jeu de rôle. D’une part, on compte les influenceurs spécifiquement choisis et d’autre part, ceux qui ont fait la précommande auprès de l’éditeur. Ainsi, le week-end dernier a vu la publication des premiers retours sur ce qui devait être, pour certains, un « DnD Killer ».

Ce terme ne revient plus à propos de Daggerheart. L’avis général en fait une alternative : un jeu qui n’a en commun avec Donjons & Dragons que l’appartenance à la fantasy moderne. Il s’agit plutôt d’un titre narratif, mais avec tout de même plus de crunch qu’un PbtA. Le système auquel il est souvent comparé et vers lequel il crée un pont.

Si Shadowdark ouvre une porte vers le monde du jeu de rôle OSR depuis la DnD 5e, Daggerheart offre un passage vers celui des systèmes de narration collaborative. Et cela fait sens pour les fans de Critical Role. L’équipe n’a jamais été réellement intéressée ou douée avec les mécaniques structurées du jeu de WotC. Le système à 2 dés convient mieux pour raconter le genre de récit qu’ils ont toujours porté à l’écran.

Daggerheart, un jeu de rôle de plateau narratif

En conséquence, la commu rôliste démontre que le jeu ne s’adresse pas à tout le monde. Ceux qui cherchent un jeu simulationniste, par une richesse de statistiques/tactiques, ou ceux qui considèrent que les PJ sont un élément secondaire au monde, n’y trouveront pas leur compte. Les joueurs old-school sont les plus vocaux quant à leur peu d’intérêt pour ce titre.

Par contre, Daggerheart plaît à ceux qui cherchent un jeu (un jouet ?) de rôle très ludique et dynamique. Le minimum de calculs, l’emploi de cartes, la circulation des jetons… Il emprunte ce qui marche pour les jeux de plateau et l’adapte au JDR. Par certains points, il me rappelle Horrifique : je pense qu’il pourrait fonctionner sans préparation. MJ et joueurs partagent alors la création du monde au fil de la partie.

D’ailleurs, Daggerheart n’a pas de monde prêt à jouer, il invite à adapter les règles aux spécificités de l’univers. Un autre point commun qu’il a avec Shadowdark qui n’a eu de cadre de campagne que cette année. Malgré ces ressemblances dans leurs patterns, il reste toutefois peu probable que le jeu de Critical Role parvienne à réitérer l’exploit de celui de Kelsey Dionne. Il vaut cependant le détour pour ceux qui voudraient sortir du style de jeu classique où histoire et mécaniques sont divisées pour s’essayer à un jeu où la mécanique crée l’histoire

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