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Le Dé 10 et son rôle dans le JDR

Dé 10

Le dé 10 est un des dés que l’on retrouve dans le jeu de rôle avec son lot d’avantages.

 L’Homme aime les jeux de hasard depuis la Préhistoire. On ne s’étonne donc pas que les plus vieux dés en os aient précédé l’apparition des premières écritures ! Cependant, là où ses 6 confrères existent depuis l’Antiquité, on n’a de trace du dé 10 qu’au début du XXe siècle.

Le dé 10 dans le set classique

Le dé 10 fait partir de ces dés qui n’ont réellement d’emploi que dans le monde des jeux de rôle. En effet, il y est l’un de ceux que l’on connaît sous le nom des 7 dés classiques. Ceux que l’on retrouve le plus communément dans les systèmes de résolution et popularisés dès la première édition de DnD. 

Le dé 10 a un forme trapézoèdre pentagonal. Pour le reconnaître, il est constitué de deux formes géométriques à 5 faces. L’un porte les nombres pairs, l’autre les nombres impairs. À ne pas confondre avec le dé 12 qui a 12 faces ayant 5 côtés chacune (c’est une erreur qui arrive).

Un dé qui s’est trouvé une niche

Le dé 10 est un des dés les plus utilisés dans les jeux de rôle où il peut avoir trois fonctions, à savoir le pourcentage, les utilisations globales et les systèmes basés sur le D10.

Le d10 est en effet l’ancêtre du d100. Ainsi, dans les plus anciens jeux qui utilisent un système de pourcentage, on employait 2d10 pour déterminer la réussite. Dans ce cas, un dé servait d’unité et l’autre de dizaine. C’est le cas dans Gangbusters, le JDR de TSR qui se déroule dans les Etats-Unis de la Prohibition, par exemple.

Ensuite, comme tous les autres du set classique, il est présent dans certaines mécaniques de jeu. Il est d’ailleurs juste derrière le d12 en termes de taille dans les systèmes d20 comme Dungeons & Dragons ou Pathfinder. Il sert donc pour les points de vie des classes physiquement solides telles le guerrier.

Mais surtout, on retrouve le dé 10 comme moteur de certains jeux de rôle et systèmes populaires. Tout comme le d20, il permet d’égaliser les probabilités de sortie des nombres, ce qui fonctionne mieux avec les modifications numériques causées par les capacités des personnages. D’abord présent dans un système éponyme, le d10 system dès les années 70, il est ensuite passé à d’autres jeux.

Ceux-ci l’exploitent de différentes façons allant d’une approche simulationniste à une favorisant les mécaniques narratives pures avec un dice pool. Entre autres, Storyteller du Monde des Ténèbres, Roll and Keep des Secrets de la 7e Mer ou encore Interlock de Cyberpunk Red sont tous des systèmes de d10, preuve s’il en faut de son efficacité.

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