Le Dé 20 ou d20, quand on commence à s’intéresser au jeu de rôle, est une image récurrente (logos, illustrations…). Qu’on l’aime ou non, il est iconique dans le monde du JDR.
Les dés représentent une distraction omniprésente dans le temps. Selon les recherches, ils ont été inventés durant la préhistoire et ont été employés de différentes manières au fil de l’histoire dont bien sûr pour les jeux de rôle.
Le Dé 20 dans le JDR
Dans le cas des jeux de rôle en particulier, on parle du set de 7 dés classiques. Bien qu’ils aient chacun leur utilisation, aucun n’est aussi célèbre que l’icosaèdre, le Dé 20.
Cette renommée, elle la doit aux systèmes de jeu qui l’utilisent et même à celui qui l’a introduit dans le domaine ludique. On parle ici de Gary Gygax qui l’a trouvé par hasard dans un catalogue d’outils scolaires et l’a implémenté dans Donjons & Dragons.
Avant le JDR, Gygax jouait aux wargames dans lesquels on employait 2d6. Le problème, c’est que les nombres n’ont pas la même chance d’apparaître : les extrêmes (2 et 12) ont moins de chance que le milieu (6, 7 et 8). Il aurait pu créer un système autour, mais le d20 remédie simplement au problème de probabilité en donnant 1 chance sur 20 à tous les nombres d’apparaître.
De DnD au d20 system
À la fin des années 90, Wizards of the Coast rachète la compagnie de Gygax, TSR, et les droits de DnD. Ils rassemblent la base du règlement sous le « d20 system » et l’utilisent pour la 3e édition de ce dernier. L’Open Game Licence en fait un système libre d’utilisation, voire la commercialisation, à condition de ne pas exploiter les propriétés intellectuelles de Wizards.
C’est ainsi qu’on le retrouve dans de nombreux jeux de rôle. Ce sont pour beaucoup des univers de medieval fantasy comme Pathfinder de l’éditeur Paizo Publishing ou les Chroniques Oubliées. Désormais, le Dé 20 existe pour nombreux autres mondes : d20 modern, Avatar the Last Airbender, Call of Cthulhu d20….
Comme avec tout dans le JDR, il suffit de savoir se l’approprier et ensuite de le bricoler. Le système du Dé 20 est très facile à comprendre, ainsi, on peut, avec un peu de travail, l’enrichir selon ses besoins. Il nécessite cependant les 6 autres dés du set pour certains calculs et briser la monotonie.
